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Quand la science-fiction des années 2000 devient réalité en 2019 : V-commerce

Regarder le célèbre film Minority Report aujourd’hui prendrait un tout autre sens. Ce qui nous paraissait relever de la science-fiction à l’époque de sa sortie en 2002, nous semble beaucoup plus réel en 2019 avec l’arrivée de la réalité augmentée.

Après le E-commerce ; l’achat en ligne, le M-commerce ; l’achat depuis un mobile, on parle maintenant de V-commerce ; l’achat par la réalité virtuelle et/ou par commande vocale, qui s’apprête à révolutionner nos modes de consommation.

 

Le V-commerce peut prendre plusieurs formes :

 

Le « Vocal Commerce », l’achat depuis une enceinte intelligente type Google Home ou Alexa. Il pourrait générer 40 milliards de dollars de CA dans le monde d’ici 2022, selon une étude du cabinet OC&Strategy, alors qu’il n’en génère que 2 milliards aujourd’hui.
Des marques comme Carrefour, Fnac, Sephora, Leclerc ou Monoprix ont déjà signé un partenariat avec ces assistants intelligents qui permettent, par simple demande vocale de générer une commande.

 

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À noter que ce canal est plutôt réservé pour des produits bien spécifiques, simples et faciles à acheter et qui ne nécessitent pas d’être vus. On peut facilement imaginer commander une pizza depuis son enceinte, en revanche c’est plus compliqué pour un vêtement. Plus un article sera technique, nécessitant une description longue, plus il sera difficile à commercialiser vocalement.

Un rapport d’Accenture au Royaume-Uni a révélé que 60% des gens veulent utiliser la voix dans leur expérience d’achat en ligne, et 7% le font déjà. D’ici 3 ans, 40% des consommateurs utiliseront des assistants vocaux plutôt qu’un site web ou une application et 31% utiliseront un appareil vocal au lieu de se rendre en magasin.

Le « Virtual Commerce » ; l’Achat depuis une application de réalité virtuelle qui propose à l’utilisateur de filmer ou reproduire son intérieur pour matérialiser sa maison en 3D et la meubler virtuellement à l’aide des produits/meubles du catalogue de l’enseigne pour se projeter et visualiser l’intégration du produit chez soi. Avec évidemment possibilité d’acheter depuis l’application. Ex : Ikea avec Ikea place ou l’américain Lowe’s avec son appli Holoroom

Une étude menée par Westfield auprès de 13000 personnes révèle que 41% d’entre eux sont intéressés par l’utilisation de la réalité virtuelle pour voir comment un produit s’intégrerait chez eux, et 33% pour essayer des vêtements depuis chez eux sans avoir à se rendre en boutique.

 

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Le Virtual commerce peut également prendre la forme d’une boutique virtuelle. À l’aide d’un casque de réalité augmentée, l’utilisateur se retrouve projeté à l’intérieur du magasin et peut visualiser tous les produits en rayons, en 3D, et obtenir toutes les informations relatives au produit. Dans un avenir proche, il sera réellement possible d’explorer un magasin dans la réalité virtuelle de manière aussi réaliste que dans le monde réel. Et de nouveaux accessoires permettront bientôt de stimuler le toucher pour sentir la texture des produits.

Ajouter à cela de l’intelligence artificielle pour avoir une vendeuse virtuelle pour vous conseiller, et vous ne sortirez plus de chez vous. Ex : la célèbre enseigne Macy’s vous permet d’entrer dans sa boutique sans bouger de chez vous, avec un simple casque de réalité virtuelle.

 

 

Tout le monde se souvient de cette scène dans le film Minority Report, où Tom Cruise entre virtuellement dans la boutique Gap et est accueilli par une vendeuse virtuelle. Cela nous paraissait dingue à l’époque et aujourd’hui, ça devient réalité.

 

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Quelle que soit sa forme, le V-commerce va littéralement bouleverser nos modes d’achat, mais également le travail des marketeurs, qui vont devoir faire un gros travail pour adapter les sites internet, développer des applications vocales pour les enseignes et plus que tout, optimiser leur référencement car à partir d’une demande vocale, un seul résultat sera proposé à l’utilisateur. La place de 1er est plus que jamais celle qu’il faut avoir.

Le SEO vocal devra dorénavant être intégrer dans les fondamentaux du SEO. Les référenceurs devront considérer à présent la voix comme critère de positionnement et d’optimisation, le SEO vocal étant basé sur les requêtes parlées et non plus uniquement saisies sur Google.

 

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