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La solitude du dirigeant, un mal fréquent ;  la formation, un bon moyen de la briser. 

Formation

Beaucoup de dirigeants sont formels sur le fait que la solitude est une difficulté à surmonter. BPI aborde ce phénomène dans certains de ses programmes. 

Les causes de ce sentiment de solitude sont probablement liées au passé du dirigeant. Un dirigeant qui a été promu à ce poste depuis peu et après une longue carrière en tant que chef de service avec des collègues chefs de service, en souffrira plus que celui qui a créé très tôt et pris dès le début la posture de chef d’entreprise. 

Une autre cause est le fait que les techniques sont devenues très complexes. Le dirigeant n’est plus celui qui maîtrise tout de A à Z dans l’entreprise. La complexité de l’environnement, mais aussi le fait que beaucoup d’éléments sont maintenant imprévisibles. 

Cette solitude s’exerce sur plusieurs champs. Certains parleront de solitude devant la prise de décision, d’autres de solitude relationnelle, de solitude statutaire, et plein d’autres. 

Par contre, ne pas croire que ceci est une fatalité.

Le meilleur moyen de briser cette solitude, c’est de participer à des réseaux de dirigeants. Confronter ses problèmes avec ceux des autres. 

On peut aussi faire appel à un coach, une personne qui a des méthodes de management innovantes et qui permet de mettre en place une attitude différente pour mieux remplir son rôle. Il aidera pour ne pas souffrir d’être seul. 

Encore mieux qu’un coach, se choisir un mentor. Un mentor comme un coach va travailler sur l’humain (à la différence d’un consultant qui travaille sur la technique)
Si le coach a une légitimité par une méthode, souvent originale, qu’ il va travailler avec le chef d’entreprise pour mettre en place le changement nécessaire, le mentor, quant à lui, a très souvent tenu la même position et c’est son influence qui fera bouger les choses. Il saura amener le chef d’entreprise à se remettre en question et aller chercher lui-même ses solutions. 

lire aussi notre article : Mentor, coach, consultant, formateur, quelle différence ? 

Rompre son isolement, c’est avoir une attitude positive, c’est accepter le partage, partage de pouvoir et partage de savoir. C’est savoir s’entourer, c’est mettre en place une gouvernance. Mais une attitude positive, c’est aussi choisir de se former. Et pour cela rien de mieux qu’une formation réservée aux dirigeants ou chefs de projet.

Un stage bien choisi, si possible avec des formateurs qui ont été ou sont eux mêmes chefs d’entreprise sera un moment d’échange et sera aussi une bonne occasion de se préparer à affronter la solitude. Ce sera un excellent moyen d’apprendre à choisir un coach, de peut être trouver un mentor, et de rencontrer des collègues. 

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